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Coaching mental : qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?

Tous les commentateurs sportifs ou champions pointent l’importance du mental dans la performance, mais on doit d’abord se mettre d’accord sur ce qu’on met en dessous de ce mot utilisé à tort et à travers.

Dans notre société où tout va de plus en plus vite, la recherche de performance individuelle et collective est plus que jamais d’actualité. Chacun doit progresser vite et bien mais à niveau égal de compétences techniques, qu’est-ce qui fait la différence ? Les sportifs de haut niveau, qui sont soumis à une pression permanente, témoignent chaque jour de l’importance du mental : comme Nadal après sa victoire à l’US Open en 2019 : « je peux accepter une défaillance physique ou technique mais pas une défaillance mentale », ou encore Djokovic qui dit « tout se joue dans la tête ». Mais que met-on en dessous de ce mot « mental » ?

Qu’est-ce que le coaching mental ?

Tous les commentateurs sportifs ou champions pointent l’importance du mental dans la performance, mais on doit d’abord se mettre d’accord sur ce qu’on met en dessous de ce mot utilisé à tort et à travers. Pour moi, avoir un mental fort, c’est avoir la capacité d’entrer dans sa « zone » sur demande, c’est-à-dire « en pleine capacité » malgré les enjeux, la pression. Devenir non pas un champion mais son propre champion (avec les moyens du moment, en pleine responsabilité, sans chercher d’excuses et avec la lucidité et l’auto-évaluation justes), ce qui exclue les notions de « gagner ou perdre » ou de classement, notions pourtant omniprésentes depuis l’école jusqu’à l’entreprise. ACCÉDER à sa zone d’excellence, c’est simplement être capable de faire son match quel que soit le contexte. Ce qui exclue toutes les fois où on a l’impression de s’être auto-sabordé, d’avoir perdu avant même d’être rentré sur le terrain. Contrairement à une certaine croyance populaire, on n’arrive pas dans sa zone par hasard ou uniquement quand on est épuisé, chacun peut travailler son mental pour progresser tout au long de sa vie. Au fil du temps, j’ai identifié des notions qui, si elles sont toutes alignées, nous permettent d’ACCÉDER à notre plein potentiel sur demande. Cela fonctionne comme des verrous qui, tous ouverts, permettent l’accès à sa « meilleure performance possible » : Premier verrou, la lettre A d’ACCÉDER : – L’Acceptation : c’est l’art de jouer en étant détaché ou libéré de l’enjeu, c’est-à-dire la capacité à jouer malgré la pression ou les peurs, l’environnement ou les aléas. C’est savoir gérer les succès, les défaites et les périodes de blessure. – L’Adaptation : c’est la capacité « caméléon » de s’ajuster au contexte ou aux aléas, d’apprendre sans cesse. Deuxième verrou, le C d’ACCÉDER : La Concentration : c’est la capacité à rester ici et maintenant, incluant la connaissance de soi, les routines, l’identification de ses perturbateurs internes ou externes, et la connaissance de comment se focaliser, se relâcher et se re-concentrer sur demande. C’est aussi la capacité de visualiser et de s’appuyer sur ses points forts. Troisième verrou, le 2e C d’ACCÉDER : La Confiance : c’est garder une confiance indépendante du résultat. Comprendre l’impact des croyances, des mécanismes du langage corporel et du dialogue interne sur la confiance. Il s’agit aussi de mettre en place les bonnes stratégies pour construire et entretenir la confiance en soi, les autres et l’avenir. Quatrième verrou, le E d’ACCEDER : L’Environnement : c’est la gestion de l’Environnement hérité (parents, entraîneurs) et la création puis la gestion d’un environnement aidant (trouver les bons partenaires) ainsi que la capacité à développer et entretenir ce cadre de gestion du public, de la presse. Cinquième verrou, le D d’ACCÉDER : La Détermination : elle englobe le fait de garder sa motivation, son envie, et de se fixer un objectif ambitieux ainsi que les étapes intermédiaires pour l’atteindre. Il est essentiel aussi de gérer les aléas sur le chemin et d’avoir l’envie de progresser en permanence. Sixième verrou, le E d’ACCÉDER : La gestion des Émotions : se connaître et développer une intelligence émotionnelle au cœur de la performance (avant – pendant – après) la compétition. Mieux appréhender ses émotions pour mieux performer et se sentir bien.
Septième verrou, le R d’ACCÉDER : Endosser la Responsabilité et développer de nouvelles Ressources, apprendre de nouveaux comportements, investir sur sa R&D personnelle et savoir capitaliser son expérience.

Comment ça marche ?

On arrive tous avec un capital mental et des Quotients de Force Mentale (QFM), chacun avec ses cartes (forces et axes d’amélioration). Toutes les notions sont liées. C’est un peu comme le corps humain : tant qu’un organe ne se manifeste pas, on n’y prête pas attention, tout fonctionne en silence. Le jour où ça déraille, on est rapidement informé. C’est pareil pour la tête. Quand ça arrive, cela modifie l’équilibre et met un grain de sable dans la machine. Mauvaise nouvelle : quand ça déraille à un endroit, cela peut avoir des répercussions ailleurs. Bonne nouvelle : quand vous réglez un problème sur une notion, cela rejaillit sur une autre notion. Plus on travaille sur le long terme, plus on fixe des habitudes, les bons états d’esprit et les comportements utiles pour la performance et le bien-être. Soit on arrive à s’auto-réguler, soit on a besoin d’une aide extérieure. Le rôle du coach mental est de sensibiliser le coaché sur tous ces aspects, l’aider à les évaluer puis à progresser avec toutes les techniques possibles (PNL, hypnose, TOP, systémie, sophrologie, etc.). Le but est de développer la connaissance de soi, et de renforcer l’autonomie du coaché.

Comment travailler son mental ?

Toutes les portes d’entrée sont bonnes tant que la demande vient du coaché et paraît « mure ». Certains ont juste besoin d’une ou deux séances pour débloquer une lettre ou la redéfinir, d’autres s’engagent dans un travail plus approfondi et donc plus long. Aucune règle sinon celle de sentir que ça marche. Pas de magie non plus, pas de résultat sans prérequis (travail, engagement, objectifs réalistes) ni sans mesure initiale (état présent : photographie du système à l’instant T avec le test ACCÉDER) et à distance du travail effectué (repassage du test après 6 séances). Nous commençons par le test ACCÉDER de 60 questions qui révèle l’état initial de votre Force Mentale et de vos quotients, et qui met en lumières les premiers chantiers à attaquer en priorité. Prenons l’exemple d’un dialogue interne « défaillant » : une personne qui a intégré une (mauvaise) injonction parentale du type « tu es nul » et qui se la passe en boucle dès qu’elle se met en action. Elle va pouvoir ici prendre conscience de ce processus et se rééduquer avec le logiciel « bienveillance » qui se traduit par une petite voix intérieure du type « tu peux y arriver, c’est bien, continue ». Ensuite, avec de la répétition et de l’ajustement, vous serez étonné de progresser rapidement. Evidemment, l’idéal est de réaliser un travail de fond dès le plus jeune âge et ce, sur la distance, afin d’autonomiser le coaché et le rendre capable de faire son auto-diagnostique et de s’auto-réguler. Le champ du coaching mental est immense et la matière passionnante. Chacun d’entre nous peut se relier au sujet et résonner. L’application des progrès peut irradier autant la sphère professionnelle que personnelle.

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De nombreux programmes sur le coaching mental existent chez b-flower et proposent de mieux comprendre comment chacun peut progresser et mieux performer, seul ou en équipe.

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