Lorsqu’on anime une formation ou une réunion, on se retrouve parfois face à des participants récalcitrants.
Il est alors plus difficile de garantir l’efficacité de l’intervention.
Notre solution ? Réaliser un autodiagnostic en amont de la mission.
Il ne vous est jamais arrivé d’animer une formation ou une réunion devant un groupe qui vous accueille les bras croisés, plantant leur regard dans le vôtre et annonçant directement : « Qu’est-ce qu’on a fait de mal pour être punis et envoyés ici en réunion ou en formation ? »
Faire grandir des collaborateurs, la tâche qui se présente à nous est magnifique, elle est aussi lourde de responsabilité car il faut savoir accepter les différences et les attentes de chacun d’eux.
Pour évacuer rapidement les classiques « On est bien d’accord avec vous, mais ce n’est pas à nous qu’il faut le dire … » et éviter de concentrer la réunion sur des facteurs externes, il faut arriver à prendre la température du groupe en amont et préparer le terrain.
L’autodiagnostic : une étape nécessaire pour mesurer la prise de conscience
Notre solution est de réaliser un autodiagnostic auprès des participants en amont de la formation. En quoi cela consiste ? Chaque participant va s’autoévaluer sur un ensemble d’activités correspondant à son poste en précisant le niveau qu’il considère avoir (niveau actuel) et le niveau qu’il souhaite acquérir (niveau souhaité).
Les résultats permettent ensuite de classer les participants en différents groupes selon leur niveau de compétence et l’écart observé entre leur niveau actuel et le niveau souhaité :

Inutile de vous inquiéter et de vous donner d’excellentes recettes pour le groupe A, ces participants ont une soif de connaissance et une forte motivation.
Non, soyons sérieux, le vrai travail du formateur et de l’animateur consiste à embarquer les participants des groupes E et F qui se perçoivent comme très compétents mais qui n’ont pas envie de progresser…
Généralement ils vous accueillent sereins avec un « franchement on a rien contre vous mais on ne voit pas ce qu’on pourrait apprendre ! ».
L’autodiagnostic : c’est là que vous gagnez votre longueur d’avance !
Grâce à l’autodiagnostic b-eden, je sais très en amont de la formation ou de la réunion comment me situer, comment appréhender le message et comment dès le début frapper fort les esprits.
N’ayez pas peur dans ces cas-là de passer du temps sur la prise de conscience et d’ouvrir le champ de vision sur les évolutions contextuelles tout en vous appuyant sur des success stories.
Il ne s’agit surtout pas de renier toutes les pratiques et leurs savoir-faire, il s’agit principalement d’être fier de ce qu’ils ont construit et de trouver ensemble les nouvelles clés pour adapter nos pratiques dans un monde où les codes des marchés sont chamboulés avec des acteurs comme Uber, AirBnb ou encore Blablacar.
Aucun contenu, aucune méthode, aucune posture ne peuvent être éclairés, analysés, compris et encore moins acceptés sans cette première étape de prise de conscience collective.
Alors après une heure, le tour de table à tout d’un coup totalement changé d’aspect et les participants se sont alors exprimés en ces termes : « Whaou, franchement ça commence bien, je ne m’attendais pas à cela ! Je suis impatient de voir la suite …».
Vous avez créé l’envie et déclenché la motivation, le tour est joué ! Vos participants sont disposés à en savoir plus, alors il n’y a plus qu’à !